ATEX2021-12-07T11:13:23+01:00

Contrôle d’accès des sites ATEX

Le contrôle d’accès en milieu explosif doit répondre aux exigences de la norme ATEX. Les dangers propres aux « atmosphères explosives » (ATEX) ont suscité une réglementation stricte : celle-ci impose dans les zones à risque l’emploi d’un matériel dûment homologué.

Le contrôle d’accès électronique Locken est basé sur une nouvelle technologie sans contact qui lui permet de satisfaire aux nouvelles contraintes des milieux explosifs. De nombreuses grandes entreprises des secteurs du gaz et des hydrocarbures ont déjà fait le choix de cette solution basée sur la clé intelligente Locken.

Les secteurs d’activité concernés

Les principaux domaines concernés sont le secteur de l’énergie, notamment le gaz et les hydrocarbures, la chimie, celui du bois, des déchets ménagers, mais aussi de l’agroalimentaire -notamment à cause des poussières de blé accumulées dans les silos.
Très schématiquement, une atmosphère explosive se forme principalement du fait de la présence de gaz, ou de poussières inflammables. L’explosion peut être déclenchée par une étincelle, d’origine mécanique ou électrique, ou bien par un échauffement local dû par exemple au frottement de deux pièces de métal.

Contrôle d’accès : contraintes et solutions

S’agissant du contrôle d’accès électronique, le danger provient moins de la partie mécanique de la clé que de sa composante électronique. Si la transmission de l’information entre la clé et le cylindre s’effectue au travers d’un courant électrique, il peut se former un arc électrique et donc une étincelle qui suffira pour enflammer les matières explosives environnantes.
La nouvelle clé électronique intelligente transmet l’information au cylindre par une bobine d’induction électromagnétique située au cœur de la clé. Aucun courant électrique ne passe entre la clé et le cylindre :  aucun arc électrique, et donc aucune étincelle, ne peut se former.
Cette technologie d’avant-garde a permis à Locken d’obtenir la certification ATEX pour sa solution de contrôle d’accès. Homologuée ATEX II 2 G Ex ib IIB T4., elle peut être installée sur les stations de livraison et de régulation de gaz, les infrastructures dédiées au traitement et à la distribution des hydrocarbures ou dans les enceintes des usines chimiques.
Elle peut être utilisée dans des zones où l’on peut constater, « occasionnellement », mais « en fonctionnement normal », la présence de gaz, vapeur ou brouillard explosifs (II 2 G).
Les caractéristiques intrinsèques de la clé (label ib de « sécurité intrinsèque), et sa température maximale de fonctionnement (T4), permettent de l’utiliser sans risque en présence d’un gaz aussi hautement explosif que l’éthylène, et a fortiori d’un gaz légèrement moins dangereux comme le propane (II B).

Un peu d’histoire : des premiers accidents « explosifs » aux normes modernes

Le danger des atmosphères explosives est connu depuis les débuts de l’exploitation intensive des mines de charbon, au XVIIIe siècle. Le « grisou » (gaz formé majoritairement de méthane), et les « coups de poussier », explosions dues aux poussières de carbone en suspension dans l’air, ont causé en Europe des milliers de victimes, jusqu’à 1100 morts en 1906 dans une seule mine entre Courrières et Lens… Les premières mesures de prévention sont prises, comme les fameuses lampes Davy anti-grisou.
Chaque pays met donc progressivement sur pied une législation particulière, axée sur la détection autant que sur la prévention. L’Union européenne a commencé par unifier ces réglementations dans une décision de 1994, elle-même renforcée en 2014. Cette dernière législation est applicable depuis 2016.

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